L'histoire
Namaska est née suite à un voyage de deux ans en Asie.
Aprés plusieurs mois passés au Népal, je me rend compte qu'ils possèdent un savoir faire ancestrale, ils cultivent depuis toujours le chanvre.
Je souhaite créer quelque chose qui a du sens.
Une marque qui respecte tous
les acteurs du projet, des agriculteurs, aux couturières. Avec une véritable connaissance de
toute la chaine de production.
Découvrez l'aventure de Namaska
En vidéo
En 2015, je décide pour mes 25 ans de partir seule à l'autre bout du monde, l'Asie.
Moi qui étais partie pour voyager 3 ou 4 mois sans billet retour, je suis finalement restée près de deux ans à parcourir 8 pays, du Vietnam, en passant par la Birmanie, l'Inde ou la Chine.
Expériences extraordinaires, fortes, vivantes et vibrantes…
J’ai souvent voyagé hors des sentiers battus, en stop, en moto, en bus, loin de tout, mais bien souvent près des gens.
Et puis mon périple m’a menée au Népal pendant trois mois et cela fut un coup de foudre.
Début de l’aventure, l’atelier, la confection etc…
J’arrive à Kathmandou et là commence plusieurs enquêtes concernant le chanvre, les sacs, l’artisanat local, les ateliers, les teintures … !
De fil en aiguille, je fais la rencontre de Ganesh qui tient un petit atelier de couture.
C’est un atelier où travaillent exclusivement des femmes qui ont toutes perdus leurs maris lors du tremblement de terre. Cet atelier leur a permis de se former à la couture et de retrouver un emploi qui soit correctement rémunéré. Elles sont logées par l’atelier et tous leurs enfants vont à l’école.
Je suis fascinée par leur travail mais je n’y connais absolument rien. Je me rends compte qu’il n’est vraiment pas évident de faire un design de sac, mais j’observe, j’ai envie d’apprendre et je me régale à faire des dessins.
Avec les couturières nous prenons le temps de nous apprivoiser, je passe beaucoup de temps assise à côté d’elles, et parlant Népalais comme je peux. J'observe, je ne veux pas m'imposer.
Une complicité se crée, on rigole de plus en plus et de vrais liens sont en train de se tisser.
Tout comme le chanvre dans l’atelier d’à côté.
Petit à petit, je termine quelques dessins de prototypes. Je découpe les patrons, me lance dans les essais… Et j’adore les premiers modèles !!
On the road of hemp!* Sur la route du chanvre !*
Dès le départ, il m’est apparu tout à fait normal d’aller à la rencontre de ceux et celles qui cultivent le chanvre.
J’étais curieuse de découvrir comment les népalais travaillent le chanvre mais aussi soucieuse de savoir si cela leur permet de vivre décemment.
Les champs se trouvent aux confins du pays, dans une des régions les plus isolées et les moins développées : le bajhang.
ll m’aura fallu pas moins de 36 heures de bus pour parcourir environ 800 km !
J'enchaîne ensuite sur plusieurs heures de jeep pour rejoindre le dernier village sur la carte. Le parcours est interminable, le chemin est en très mauvais état, je suis épuisée, j’ai l’estomac retourné et je suis couverte de poussière.
A partir de cet endroit il n’y a tout simplement plus de route...
Je rencontre Roit, un jeune Népalais, qui sera mon guide. Nous partons pour deux jours de marche dans les montagnes, à flanc de falaise, sur de petits sentiers tracés par les hommes et les buffles.
Les paysages sont spectaculaires…
Je commence à distinguer quelques champs de chanvre ici et là, la plupart ayant déjà été récoltés.
La famille qui m’accueille pour le séjour vient à ma rencontre. Je suis toute timide, pourtant les yeux pétillent et les sourires fusent de part et d’autre !
Nous sommes au milieu des rizières et des montagnes, le temps semble s'être arrêté.
Ici, pas d'électricité, pas de moteur, tout est fait à la main ou aidé par les buffles.
Les habitants produisent tout ce dont ils ont besoin et vivent en harmonie avec la terre, dans la plus grande simplicité.
Leur connaissance est incroyable, leurs gestes d'une beauté primitive.
Pendant plusieurs jours, les agriculteurs me montrent comment ils récoltent, transforment, le chanvre en fils, mais aussi toutes les autres utilisations du chanvre.
Ils l'utilisent sous toutes ses formes, farine, huile, isolation des maisons, fils et textile.
Leur connaissance est impressionnante et j’observe chacun de leurs faits et gestes,
des gestes précis et d’une grande beauté.
J’ai sous les yeux la base de mes futurs sacs Namaska!
D’où vient le nom de la marque :
?
Il est dérivé du mot Namasté, namaskar ou namaskaran qui sont des mots utilisés pour dire bonjour en Inde et au Népal, accompagné d'un geste que vous avez sans doute déjà vu : s’incliner légèrement en joignant les paumes des mains devant le visage.
Ce geste possède une signification spirituelle très forte. Il incarne la croyance de la présence de la vie et du divin en chacun de nous, et il pourrait le traduire ainsi : "Je salue le Soleil qui est en vous".
Une bien belle façon de se dire bonjour n'est-ce pas ?
Namaska s’inspire donc de toutes ses belles énergies et salue le soleil en chacun de vous !
Pour en savoir plus sur la philophie de Namaska, n'hésitez pas à faire un tour